Petrov: J’ai besoin de me qualifier dans le top 10

jeudi 22 juillet 2010 - 10h34 - Antoine Le Gall.
Le russe Vitaly Petrov, dans une interview, livre son état d'esprit chez Renault, ses objectifs pour le prochain Grand Prix d'Hockenheim; il revient également sur sa crevaison lors du Grand Prix de Silverstone.


Petrov veut se rapprocher de Kubica...


Vitaly, revenons un instant sur Silverstone. Une nouvelle fois, une course prometteuse a été compromise par une crevaison. Frustrant ?
J’ai apprécié cette course mais, bien sûr, j’ai été déçu par le résultat. J’étais presque dans les points lorsque j’ai été victime d’une crevaison. La position finale aurait donc pu être bien meilleure. Mais ce qui est arrivé est arrivé, et terminer les 52 tours de course est un élément positif. Cela nous a donné beaucoup d’informations sur la voiture et la piste, ce qui était important car la course de Robert a été écourtée.

Vous affichez aujourd’hui 10 Grands Prix de F1 au compteur. Quel est votre état d’esprit au moment où vous engagez la deuxième moitié de la saison ?
J’ai vraiment hâte de me frotter aux courses restantes et d’utiliser l’expérience acquise en début de championnat. Je sais que je dois encore hausser mon niveau de pilotage, mais je fais de mon mieux pour travailler encore plus étroitement avec l’équipe, ainsi qu’avec Robert, pour améliorer nos performances. Je pense que j’ai une bonne relation avec l’équipe, nous nous connaissons tous bien à présent. Nous passons beaucoup de temps ensemble, nous allons dîner, je suis souvent à l’usine… Etre proche me permet de tirer le meilleur de chaque week-end de course.

Pour un débutant, chaque course est un défi au niveau de l’apprentissage. Pensez-vous que vous pourrez devenir encore meilleur ?
Je pense que le retour technique que je donne à l’équipe est très important. Lorsque nous évaluons un développement, nous avons besoin d’avoir une bonne compréhension de la manière dont il fonctionne et dont il améliore le comportement de la voiture. Je dois donc donner les bonnes informations à l’équipe. Avec un feedback précis, je peux également améliorer le set-up de la voiture et extraire le maximum. Voilà pourquoi je travaille dur.

Que pensez-vous du circuit de Hockenheim ?
Je le connais car j’y ai disputé des courses en GP2. Il est assez difficile et les écarts sont souvent minimes. Il faut donc être assez tactique dans sa manière de piloter. Il est possible de dépasser dans certains virages, comme l’épingle à la fin de la longue ligne droite. Je pense que les caractéristiques de cette piste devraient convenir à notre voiture.

Quel sera votre objectif ce week-end ?
Comme toujours, le premier sera d’être proche du rythme de Robert. Ensuite, j’ai besoin de me qualifier dans le top 10, puis de terminer la course. Les qualifications seront ma priorité du week-end car nous savons à quel point leur résultat conditionne la course.

Source: Renault F1 Team

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